Publié le 04.10.2014, 20h04 | Mise à jour : 20h44
La procureure de Bergerac, Frédérique Dubost, a précisé que le jeune homme était arrivé à Bergerac au début de l’été et que, même si le suicide ne fait aucun doute, une enquête a été confiée à la police judiciaire de Périgueux. L’équipe de nuit du commissariat de Bergerac, choquée, avait été immédiatement remplacée par des collègues de Périgueux.
Mardi après-midi, un policier de la compagnie départementale d’intervention de Meaux (Seine-et-Marne) s’était aussi donné la mortavec son arme de service, alors qu’il rentrait de patrouille. Ce sont ses collègues qui l’avaient découvert dans les vestiaires du cantonnement de CRS. Au mois de septembre, c’était les 2.000 policiers du Val d’Oise qui avaient été contraints de déposer leurs armes de service après le travail, après le suicide coup sur coup de deux policiers du département avec leur arme de service.
Un problème récurrent dans la police
Il y a un mois, un autre policier, en poste au commissariat central du IVe arrondissement de Paris, s’était suicidé après s’être retranché à son domicile, square Georges-Contenot, dans le XIIe arrondissement de Paris. Le gardien de la paix de 40 ans, père de trois enfants, était passé dans l’après-midi précédant le drame récupérer son arme de service sur son lieu de travail avant d’envoyer un SMS à ses collègues où il expliqué être confronté à «des soucis».
Les suicides sont un problème récurrent dans la police avec un taux un peu plus élevé que celui de la moyenne de la fonction publique et de la moyenne nationale. Chaque année, environ une cinquantaine de fonctionnaires de police se donnent la mort. Cet été une dizaine de policiers se sont ôtés la vie, sans qu’un lien direct puisse être établi avec la fonction de policier.
LeParisien.fr
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